Plusieurs études ont déjà été publiées à partir de cette enquête, permettant ainsi d’apporter un éclairage unique sur la diffusion de l’épidémie en France et la part de la population à avoir été contaminé par le Covid-19, les inégalités sociales de santé et de recours à la vaccination dans ce contexte sanitaire particulier, les conséquences de la situation sanitaire sur les conditions de vie et de travail, la santé mentale, la vaccination, la confiance envers les institutions politiques et scientifiques au cours de cette crise, les contaminations au sein des logements ou encore le recours aux soins pendant la crise sanitaire. L’ensemble de ces travaux sont accessibles ici sur le site de la DREES.
Pour rendre plus accessible la variété d’informations que cette enquête a permis d’obtenir, la DREES publie une partie des données des trois premiers volets de l’enquête EpiCov, en agrégeant ces données autour de variables permettant une déclinaison fine d’un point de vue socio-économique (sexe, âge, niveau de vie, situation d’emploi, catégorie socio-professionnelle, diplôme, structure familiale, statut d’immigration) mais aussi territoriale (départements, densité de population, quartier prioritaire de politique de la ville).
Ces trois premiers jeux de données, correspondant aux trois premiers volets de l’enquête, permettront ainsi d’analyser selon les variables sociales, économiques et territoriales listées précédemment, différentes variables d’intérêt telles que l’état de santé général perçu, les maladies chroniques, le handicap, l’indice de masse corporelle, la consommation de tabac et d’alcool, la perte du goût et de l’odorat, le renoncement à des soins ou à des consultations médicales pendant le premier confinement, le lavage de mains, la réalisation d’un test PCR ou sérologique, la présence d’un cas de Covid-19 dans le logement, la situation économique perçue, la dépression, l’anxiété, les pensées suicidaires, le recours à la vaccination ou encore les opinions sur la vaccination. Les indicateurs disponibles diffèrent d’un jeu de données à l’autre en raison des variations du questionnaire entre les vagues d’interrogation successives.