Résumé
La fréquence des déficiences auditives augmente fortement à partir de la quarantaine. Les hommes et les personnes issues de milieux sociaux défavorisés sont les plus touchés.
Quatre déficients auditifs sur cinq déclarent une ou plusieurs autres déficiences, le plus fréquemment d’ordre moteur (44 %). La prévalence des déficiences auditives est presque deux fois plus élevée en institution qu’en domicile ordinaire ; cependant, 95 % des déficients auditifs vivent en domicile ordinaire.
Ces handicaps entraînent des problèmes spécifiques dans l’accomplissement de la scolarité : les déficients auditifs terminent leurs études avec un niveau de qualification plus faible que l’ensemble de la population.
Les restrictions d’accès à l’emploi (proportion d’inactifs de 15 % contre 3 %) et de participation aux loisirs, ainsi qu’un isolement relationnel (surtout pour les femmes) constituent les principales difficultés associées à ces déficiences auditives. Les aides techniques destinées à compenser ce handicap sont peu utilisées. Enfin, environ 119 000 personnes utiliseraient la langue des signes en France métropolitaine.