Résumé
Du fait de l’amélioration progressive des retraites, le nombre de titulaires de l’allocation supplémentaire vieillesse est en baisse constante depuis la création du minimum vieillesse en 1956. En quarante ans, l’effectif a été divisé par un peu plus de trois. De décembre 1998 à décembre 1999, la baisse s’est poursuivie (-4 %), avec une ampleur un peu moindre cependant que sur les années précédentes. Le ralentissement de la baisse s’explique sans doute par l’ouverture, en juin 1998, du droit au minimum vieillesse à tous les étrangers résidant en France et non plus aux seuls étrangers dont le pays avait passé une convention avec la France. Fin 1999, 7,0 % des personnes âgées de soixante-cinq ans ou plus étaient allocataires du minimum vieillesse.
La population des bénéficiaires du minimum vieillesse se caractérise par une moyenne d’âge élevée (78 ans), une prépondérance de personnes isolées (69 %), de femmes isolées (54 %), une forte présence dans les régions rurales, de l’ouest et du sud-ouest de la France.
Un peu plus d’un cinquième des bénéficiaires (22 %) percevaient l’allocation supplémentaire à « taux plein », c’est-à-dire le montant maximum de l’allocation : 6 235 F par trimestre en 1999.