Résumé
L’allocation supplémentaire du minimum vieillesse permet aux personnes âgées les moins favorisées d’élever leur niveau de revenu pour atteindre celui du minimum vieillesse (569 € par mois en 2002 pour une personne seule, 1 021 € pour un couple). Pour pouvoir y accéder, les retraités doivent répondre à certaines conditions de ressources.
Au 31 décembre 2002, 668 000 personnes percevaient cette allocation. Depuis 1959, date des premières données disponibles, ce chiffre est en constante diminution. Cette tendance devrait se poursuivre pour les années futures en raison de l’amélioration progressive des retraites.
Les dépenses liées à l’allocation supplémentaire vieillesse sont quasiment stables : +0,4 % en euros constants sur un an, entre 2001 et 2002. Elles ont diminué de plus de 42 % depuis 1990. En 2002, 1 750 millions d’euros ont été consacrés à l’allocation supplémentaire du minimum vieillesse. À titre de comparaison, pour la même année, 180 200 millions d’euros ont été dépensés au titre des pensions de retraite et 4 900 millions pour le RMI.
La population des bénéficiaires est très âgée et essentiellement féminine. Elle est composée en grande partie de personnes non mariées (veuves, célibataires ou divorcées) et près de 17 % des allocataires sont d’anciens agriculteurs. Les bénéficiaires sont particulièrement nombreux dans les régions rurales du Sud et du Sud-Ouest de la France.