Résumé
En analysant les facteurs déterminant les prolongations d’exercice et les départs précoces, ce travail socio-anthropologique met cependant en évidence l’existence de différents groupes de praticiens aux intérêts divergents. C’est dans cette hétérogénéité que les réformes « globales » ou n’intégrant que des éléments pécuniaires trouvent leurs limites. À défaut de prendre en compte la dimension sociale des soins, à laquelle certains généralistes et autres professionnels « de première ligne » sont confrontés, les réformes pourraient même tendre à aggraver les disparités médicales sur le territoire, parce qu’elles pourraient décourager définitivement ceux qui « tiennent encore ».