Résumé
Issus de familles pauvres, les jeunes demandeurs d’une aide FAJ interrogés dans le cadre de cette étude ont souvent des histoires familiales difficiles. Leur ressource financière fluctue au gré de leur situation d’emploi plutôt chaotique, alternant chômage et emploi (le plus souvent aidé) et/ou formation. Pour s’en sortir financièrement, ces jeunes recourent à la « débrouille » pour les garçons et aux aides ou « petits boulots » pour les filles. Les moins diplômés d’entre eux cherchent le plus souvent une nouvelle orientation professionnelle, une qualification ou un emploi. Les plus diplômés tentent d’obtenir un diplôme universitaire ou un diplôme d’État.
La plupart des jeunes interrogés ne savent pas réellement ce qu’est le FAJ, ils en ont bénéficié quelquefois sans le savoir. Toutefois, ils sont satisfaits d’avoir obtenu cette aide qui leur a permis de faire face à une situation financière difficile ou de concrétiser un projet d’insertion.
Ces jeunes recourent aux aides de manière ponctuelle, même si une petite minorité a fait le choix de l’assistance. Pour la plupart, ils sont favorables à l’éventualité d’un RMI Jeunes, mais redoutent que cela n’incite certains à ne jamais entrer sur le marché du travail.
La plupart des jeunes interrogés ne savent pas réellement ce qu’est le FAJ, ils en ont bénéficié quelquefois sans le savoir. Toutefois, ils sont satisfaits d’avoir obtenu cette aide qui leur a permis de faire face à une situation financière difficile ou de concrétiser un projet d’insertion.
Ces jeunes recourent aux aides de manière ponctuelle, même si une petite minorité a fait le choix de l’assistance. Pour la plupart, ils sont favorables à l’éventualité d’un RMI Jeunes, mais redoutent que cela n’incite certains à ne jamais entrer sur le marché du travail.