Résumé
Entre 1991 et 2000, les dotations en personnel sont restées stables, par contre les structures ont évolué avec une diminution massive du nombre de lits d’hospitalisation à temps plein et un fort développement des structures alternatives permettant des prises en charge à temps partiel et ambulatoire.
Les pratiques suivent cette évolution puisque les soins sont réalisés à 97 % en ambulatoire, et que le nombre d’enfants et adolescents suivis à temps partiel a doublé entre 1991 et 2000.
L’hospitalisation tend à être plus courte (elle est passée de près de 160 jours en moyenne en 1986 à 42 en 2000) pour un nombre d’enfants hospitalisés qui reste stable.
La grande hétérogénéité déjà connue des secteurs de psychiatrie infanto-juvénile en termes d’équipements et de ratio de personnels s’accompagne d’une diversité marquée de leurs pratiques (accueil, réponse à l’urgence, unités intersectorielles spécialisées, accessibilité).