Résumé
La part des prestations familiales et des transferts sociaux, qui contribuent à l’augmentation du niveau de vie des enfants, est en général plus importante dans les pays d’Europe du Nord que du Sud : alors que dans ces derniers, 1,1 % du PIB au maximum est consacré aux prestations familiales, au Danemark et en Finlande, cette part s’élève à 4 %. La France se situe dans une position intermédiaire avec 2,6 % du PIB.
Dans la plupart des pays, ce sont les enfants vivant dans les ménages les plus pauvres qui perçoivent le plus fort montant de prestations familiales. Par ailleurs, les enfants des familles monoparentales et des familles nombreuses, malgré des prestations familiales davantage ciblées sur eux, conservent après les transferts sociaux, un niveau de vie inférieur à celui de l’ensemble des enfants.
Le taux de pauvreté est, quant à lui, plus élevé en moyenne européenne chez les enfants que dans l’ensemble de la population, cet écart étant particulièrement prononcé dans les pays du Sud et anglo-saxons. La pauvreté concerne surtout les enfants issus de familles nombreuses et monoparentales. Par contre, il y a moins d’enfants pauvres dans les ménages où au moins un adulte travaille à temps plein.