Projections médecins 2002-2020 - Hypothèse numerus clausus 4700 et 1 843 postes d’internes

Documents de travail (1998-2019)

N° 30

Paru le 01/02/2002

Daniel SICART

Résumé

Les projections 2002-2020 présentées dans ce document actualisent celles fournies par la Drees à la direction générale de la santé pour le rapport sur la démographie médicale publié en juin 2001. Par rapport à celles-ci, les projections présentées ici s’appuient sur l’observation de la démographie médicale au 1er janvier 2001, simule un numerus clausus actualisé à 4 700 élèves par an, et utilise des données sur les départs à la retraite plus fines qu’auparavant. Les résultats des projections sont totalement conditionnés par les hypothèses retenues pour simuler les comportements des médecins durant les vingt prochaines années, ainsi que par le niveau du numerus clausus. Ces projections ne constituent donc pas des prévisions d’effectifs médicaux. L’hypothèse de constance des comportements, qui sert de référence à ces projections, est forcément discutable, et fait de cet exercice un « cas d’école ». Il est avant tout destiné à repérer les tendances « spontanées » d’évolution. Il va de soi que des variations de comportements en matière de choix de spécialité, de mode d’exercice ou de durée d’activité pourraient modifier sensiblement les résultats de ces projections.

Le modèle de projections démographiques des médecins élaboré en collaboration entre l’Ined et la Drees permet d’établir des projections régionalisées des effectifs de médecins selon le sexe, l’âge, la spécialité et le mode d’exercice principal (libéral, hospitalier ou salarié non hospitalier), mais aussi selon l’année d’installation et la taille d’unité urbaine du lieu d’exercice du médecin.

Les hypothèses retenues concernent les décisions des pouvoirs publics (postes d’internes, numerus clausus…) et les comportements individuels (redoublements et abandons des étudiants en cours d’études médicales, réussite au concours de l’internat, migrations interrégionales en cours d’études et à l’installation, retraite, décès…). Compte tenu de la faible taille de ses effectifs et de l’absence de faculté, les effectifs de la région Corse ont été associés à ceux de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Pour la même raison, les départements d’outre-mer sont regroupés pour ne former qu’une région (DOM).

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