Résumé
Construite dans un objectif budgétaire, la richesse de cette base permet aussi de quantifier et d’expliquer l’activité hospitalière, ou encore la morbidité des patients hospitalisés au moyen de critères médicaux (diagnostics, actes chirurgicaux…) mais aussi à partir de données démographiques (âge, sexe…), d’en voir les évolutions, les composantes régionales, départementales… Toutefois certains redressements sont nécessaires pour permettre ces études. Ce document présente les deux principaux redressements appliqués depuis 1998.
Au niveau des établissements d’abord, certains séjours hospitaliers sont absents de cette base pour deux raisons : certains établissements ne répondent pas (non-réponse totale de l’établissement), et certains établissements répondants répondent partiellement (non-réponse partielle de l’établissement). Les parts de ces deux types de non-réponse diminuent avec le temps et il est donc nécessaire de corriger le PMSI pour pouvoir faire des comparaisons temporelles dépourvues de ce biais. La première partie de ce document décrira donc la méthode de redressement utilisée pour corriger ce défaut d’exhaustivité.
Au niveau des séjours ensuite, certaines variables sont manquantes ou erronées et font l’objet de redressements. Pour un certain nombre de séjours notamment, le département de résidence n’est pas renseigné, ou est renseigné de façon imprécise ou erronée. Pour pouvoir effectuer des études à ce niveau géographique (étudier la morbidité des patients selon leur département de résidence par exemple) il convient de redresser cette variable. Pour cela le département de résidence a été imputé sur les séjours où il est inconnu ou imprécis. Cette imputation est le principal redressement effectué chaque année sur la non-réponse partielle des séjours. La seconde partie de ce document décrit la méthode d’imputation retenue.