La dépense nationale de santé représente, en 1999, 9,5 % du Produit intérieur brut (PIB), plaçant la France en quatrième position des pays de l’Organisation de coopération et de développement économique.
Sur l’ensemble des années quatre-vingt dix, c’est le médicament qui contribue le plus à la croissance en volume (36 %) suivi de l’hôpital public (28 %) et des soins ambulatoires (23 %). Au sein de cette période se distinguent une phase de croissance soutenue (1990-1993, 4,2 % en volume et en moyenne annuelle) puis une phase de croissance ralentie (1993-1997, 1,4 %) et une phase de croissance contenue (3,1 %).
Au cours de cette période la structure du financement de la dépense de soins et biens médicaux a peu évolué. Les régimes de Sécurité sociale en assurent les trois-quarts et l’État 1 %. La part prise en charge par les mutuelles augmente (de 6 à 7 %). Entre 1990 et 1995, celle des Sociétés d’assurance est stable autour de 3 % et celle des Institutions de prévoyance progresse de 1,6 à 2,1 %. Enfin, la contribution des ménages diminue de 12 à 11,1 %.