Résumé
L'enquête auprès de 5 000 bénéficiaires de minima sociaux, réalisée au cours du premier trimestre 2003 par la Drees aborde, outre d'autres aspects de la vie quotidienne, l'accès aux services bancaires de ces bénéficiaires, et la difficulté qu'ils peuvent rencontrer dans la gestion de leurs comptes.
La quasi totalité (98%) des allocataires de minima sociaux possèdent un compte de dépôt ou d'épargne, en raison notamment du rôle joué par la Poste, où 30% des allocataires interrogés détiennent un compte. Six allocataires sur dix ont un compte de dépôt, et trois sur dix disposent à la fois d'un compte de dépôt et d'un compte d'épargne.
Les services bancaires ne se limitent toutefois pas à l'ouverture d'un compte : 45 % des allocataires qui disposent d'un tel compte n'ont en revanche aucun moyen de paiement scriptural (carte de paiement ou chéquier), cette limitation concernant avant tout les titulaires d'un compte postal, les hommes, les moins de 30 ans, et, en termes d'allocation, les bénéficiaires du RMI et de l'API.
La moitié d'entre eux disposent cependant d'une carte de retrait permettant de retirer de l'argent liquide dans un distributeur. Au final, environ deux allocataires de minima sociaux sur dix ne disposent ni de chéquier, ni de carte de paiement ou de retrait et sont donc contraints de retirer de l'argent liquide au guichet.
Neuf allocataires sur dix perçoivent leurs prestations sur leur compte personnel. Alors qu'ils déclarent souvent des difficultés à faire face à leurs échéances budgétaires, un allocataire sur dix dit par ailleurs avoir été menacé d'interdiction bancaire, voire de saisie sur compte. En ce qui concerne l'accès au crédit bancaire, moins d'un allocataire sur deux (45%) dispose d'une autorisation de découvert, alors qu'une proportion équivalente est titulaire d'une carte de crédit à la consommation, qui peut se révéler facteur de surendettement. Ainsi, 3% des allocataires de minima sociaux, principalement des bénéficiaires de l'API et du RMI, ont été conduits à déposer un dossier devant une commission de surendettement entre 2001 et 2003.
La quasi totalité (98%) des allocataires de minima sociaux possèdent un compte de dépôt ou d'épargne, en raison notamment du rôle joué par la Poste, où 30% des allocataires interrogés détiennent un compte. Six allocataires sur dix ont un compte de dépôt, et trois sur dix disposent à la fois d'un compte de dépôt et d'un compte d'épargne.
Les services bancaires ne se limitent toutefois pas à l'ouverture d'un compte : 45 % des allocataires qui disposent d'un tel compte n'ont en revanche aucun moyen de paiement scriptural (carte de paiement ou chéquier), cette limitation concernant avant tout les titulaires d'un compte postal, les hommes, les moins de 30 ans, et, en termes d'allocation, les bénéficiaires du RMI et de l'API.
La moitié d'entre eux disposent cependant d'une carte de retrait permettant de retirer de l'argent liquide dans un distributeur. Au final, environ deux allocataires de minima sociaux sur dix ne disposent ni de chéquier, ni de carte de paiement ou de retrait et sont donc contraints de retirer de l'argent liquide au guichet.
Neuf allocataires sur dix perçoivent leurs prestations sur leur compte personnel. Alors qu'ils déclarent souvent des difficultés à faire face à leurs échéances budgétaires, un allocataire sur dix dit par ailleurs avoir été menacé d'interdiction bancaire, voire de saisie sur compte. En ce qui concerne l'accès au crédit bancaire, moins d'un allocataire sur deux (45%) dispose d'une autorisation de découvert, alors qu'une proportion équivalente est titulaire d'une carte de crédit à la consommation, qui peut se révéler facteur de surendettement. Ainsi, 3% des allocataires de minima sociaux, principalement des bénéficiaires de l'API et du RMI, ont été conduits à déposer un dossier devant une commission de surendettement entre 2001 et 2003.