À partir des résultats de l'enquête Handicaps-incapacités-dépendance réalisée par l'Insee en 1999, cette étude propose un état des lieux des aides techniques et aménagements du logement concernant les personnes de 60 ans ou plus vivant à domicile, notamment lorsqu'elles sont dépendantes, et d'apprécier les besoins qu'elles expriment.
22 % des personnes âgées, soit 2,6 millions d'entre elles, recourent ainsi à au moins une aide technique ou un aménagement de leur logement. 12 % des personnes de 60 à 74 ans et 43% des 75 ans ou plus en disposent, mais près de 85 % des personnes âgées dépendantes (équivalent-GIR 1 à 4) en font usage.
Les aides à la mobilité sont les plus répandues : 14 % des 60 ans ou plus les utilisent et près du tiers des personnes de 75 ans ou plus, en particulier les femmes. Plus des trois quarts des personnes qui se déclarent incontinentes utilisent des aides à l'hygiène de l'élimination, rendues plus nécessaires avec une perte de l'autonomie et une dépendance psychique. Les aides auditives concernent quant à elles 10 % des personnes de 75 ans ou plus, alors qu'il s'agit du premier besoin non satisfait qu'elles expriment. Les aménagements spécifiques du logement auxquels ont recours 9 % des personnes âgées à partir de 75 ans, consistent surtout en des dispositifs de soutien permettant de conserver une meilleure autonomie. Enfin, la possession d'une télé-alarme reste très minoritaire et se rencontre davantage chez les plus âgés à partir de 80 ans.
Les besoins que disent ressentir les personnes âgées en matière d'aides techniques apparaissent satisfaits dans près de 60 % des cas. Mais l'adéquation entre les besoins exprimés et leur satisfaction est moins importante pour les aménagements du logement, les télé-alarmes et les appareils auditifs.
Plus les personnes sont âgées et dépendantes, plus ces dispositifs techniques se combinent avec des aides humaines, familiales ou professionnelles. L'association de ces trois types d'aide est la situation la plus fréquente sauf chez les personnes qui ne présentent qu'un déficit auditif.
Les déterminants qui sous-tendent le recours aux aides techniques ont, en outre, été analysés afin d'identifier leurs rôles spécifiques. L'usage des aides techniques est alors déterminé par l'avancée en âge, le degré de perte d'autonomie et l'apport d'une aide humaine, surtout si celle-ci associe à la fois un professionnel et un proche.
22 % des personnes âgées, soit 2,6 millions d'entre elles, recourent ainsi à au moins une aide technique ou un aménagement de leur logement. 12 % des personnes de 60 à 74 ans et 43% des 75 ans ou plus en disposent, mais près de 85 % des personnes âgées dépendantes (équivalent-GIR 1 à 4) en font usage.
Les aides à la mobilité sont les plus répandues : 14 % des 60 ans ou plus les utilisent et près du tiers des personnes de 75 ans ou plus, en particulier les femmes. Plus des trois quarts des personnes qui se déclarent incontinentes utilisent des aides à l'hygiène de l'élimination, rendues plus nécessaires avec une perte de l'autonomie et une dépendance psychique. Les aides auditives concernent quant à elles 10 % des personnes de 75 ans ou plus, alors qu'il s'agit du premier besoin non satisfait qu'elles expriment. Les aménagements spécifiques du logement auxquels ont recours 9 % des personnes âgées à partir de 75 ans, consistent surtout en des dispositifs de soutien permettant de conserver une meilleure autonomie. Enfin, la possession d'une télé-alarme reste très minoritaire et se rencontre davantage chez les plus âgés à partir de 80 ans.
Les besoins que disent ressentir les personnes âgées en matière d'aides techniques apparaissent satisfaits dans près de 60 % des cas. Mais l'adéquation entre les besoins exprimés et leur satisfaction est moins importante pour les aménagements du logement, les télé-alarmes et les appareils auditifs.
Plus les personnes sont âgées et dépendantes, plus ces dispositifs techniques se combinent avec des aides humaines, familiales ou professionnelles. L'association de ces trois types d'aide est la situation la plus fréquente sauf chez les personnes qui ne présentent qu'un déficit auditif.
Les déterminants qui sous-tendent le recours aux aides techniques ont, en outre, été analysés afin d'identifier leurs rôles spécifiques. L'usage des aides techniques est alors déterminé par l'avancée en âge, le degré de perte d'autonomie et l'apport d'une aide humaine, surtout si celle-ci associe à la fois un professionnel et un proche.