Résumé
Entre 2002 et 2005, le maintien à domicile reste la solution préférée par une majorité de Français, mais de moins en moins à travers une cohabitation directe. L'entrée en institution est moins souvent envisagée pour soi-même, mais le nombre de Français qui sont prêts à consentir à une épargne supplémentaire pour faire face à la dépendance a diminué. En revanche, de plus en plus d'entre eux attribuent un rôle majeur aux pouvoirs publics en matière de prise en charge des personnes âgées dépendantes, et ce devant la famille.
Concernant le handicap, pris en compte dans le baromètre à partir de 2004, un Français sur deux estime que la société ne fait pas suffisamment d'efforts pour intégrer les personnes handicapées. Quatre grands types d'opinions se dégagent, avec des clivages portant sur les efforts à entreprendre vis-à-vis des personnes handicapées, les modes d'intervention à privilégier et l'acceptation ou non de cotiser davantage.