Résumé
En 2003, après trois ans de montée en charge, les caractéristiques de la population bénéficiant de la CMU sont restées proches de celles observées en 2000. Il s'agit d'une population plutôt jeune, féminine et comportant peu d'actifs occupés. Les familles monoparentales constituent le quart des ménages bénéficiaires ; prédominent les personnes appartenant à des ménages d'ouvriers (37 %) d'employés (26 %) ou dont la personne de référence n'a souvent jamais travaillé. 40 % des bénéficiaires vivent dans un ménage qui perçoit également le RMI. Les bénéficiaires de la CMU sont en moyenne plus modestes que la « population cible », disposant d'un revenu inférieur au seuil d'éligibilité.
Ils se déclarent dans l'ensemble en moins bonne santé que la population générale, mais ceci est moins vrai des nouveaux affiliés qui en bénéficient depuis moins d'un an.
Le bénéfice de la CMU atténue le renoncement aux soins pour raisons financières : 43 % des ménages de nouveaux bénéficiaires y avaient renoncé avant leur entrée dans le dispositif, 71 % d'entre eux ont entamé de nouveaux soins depuis. Toutefois, 22 % des ménages de bénéficiaires de la CMU depuis plus d'un an déclarent encore avoir renoncé à au moins un soin dans les douze mois précédents.
Les opinions favorables sur les changements apportés par la CMU progressent par rapport à 2000 ; les difficultés perçues avec les professionnels de santé concernent toujours moins d'un patient sur cinq.
Ils se déclarent dans l'ensemble en moins bonne santé que la population générale, mais ceci est moins vrai des nouveaux affiliés qui en bénéficient depuis moins d'un an.
Le bénéfice de la CMU atténue le renoncement aux soins pour raisons financières : 43 % des ménages de nouveaux bénéficiaires y avaient renoncé avant leur entrée dans le dispositif, 71 % d'entre eux ont entamé de nouveaux soins depuis. Toutefois, 22 % des ménages de bénéficiaires de la CMU depuis plus d'un an déclarent encore avoir renoncé à au moins un soin dans les douze mois précédents.
Les opinions favorables sur les changements apportés par la CMU progressent par rapport à 2000 ; les difficultés perçues avec les professionnels de santé concernent toujours moins d'un patient sur cinq.