Résumé
Les variations d'honoraires, charges et revenus des professionnels de santé libéraux selon la zone géographique où ils exercent sont très différentes d'une profession à l'autre.
Les omnipraticiens et les masseurs-kinésithérapeutes libéraux ont des honoraires nets et surtout des revenus qui diminuent lorsque le degré d'urbanisation augmente. Leurs honoraires sont supérieurs à la moyenne d'environ 10 % dans l'espace à dominante rurale ou dans les petites unités urbaines (moins de 10 000 habitants). Leurs taux de charge ont tendance à s'élever avec le degré d'urbanisation, essentiellement en raison de loyers plus importants, et malgré des charges liées aux déplacements moins lourdes.
Les honoraires nets des dentistes dont les variations sont fortement influencées par celles des dépassements, restent quant à eux particulièrement élevés dans les unités urbaines de taille intermédiaire (10 000 à 100 000 habitants), où ils sont supérieurs d'au moins 10 % à la moyenne. Les honoraires et revenus des infirmiers libéraux varient de manière modérée en fonction du type de communes, sauf dans l'agglomération parisienne, où ils sont supérieurs à la moyenne (+8%).
Omnipraticiens, masseurs-kinésithérapeutes, infirmiers et dentistes ont cependant en commun d'avoir des revenus systématiquement moins élevés dans les communes rurales (aux densités de professionnels très faibles) que dans les petites unités urbaines de moins de 10 000 habitants. De même, leurs revenus sont en moyenne moins élevés dans les communes périurbaines que dans l'espace à dominante rurale où la densité de professionnels est pourtant bien supérieure. Certaines zones offriraient donc des conditions d'activités relativement moins favorables, malgré des densités plus faibles.
Les omnipraticiens et les masseurs-kinésithérapeutes libéraux ont des honoraires nets et surtout des revenus qui diminuent lorsque le degré d'urbanisation augmente. Leurs honoraires sont supérieurs à la moyenne d'environ 10 % dans l'espace à dominante rurale ou dans les petites unités urbaines (moins de 10 000 habitants). Leurs taux de charge ont tendance à s'élever avec le degré d'urbanisation, essentiellement en raison de loyers plus importants, et malgré des charges liées aux déplacements moins lourdes.
Les honoraires nets des dentistes dont les variations sont fortement influencées par celles des dépassements, restent quant à eux particulièrement élevés dans les unités urbaines de taille intermédiaire (10 000 à 100 000 habitants), où ils sont supérieurs d'au moins 10 % à la moyenne. Les honoraires et revenus des infirmiers libéraux varient de manière modérée en fonction du type de communes, sauf dans l'agglomération parisienne, où ils sont supérieurs à la moyenne (+8%).
Omnipraticiens, masseurs-kinésithérapeutes, infirmiers et dentistes ont cependant en commun d'avoir des revenus systématiquement moins élevés dans les communes rurales (aux densités de professionnels très faibles) que dans les petites unités urbaines de moins de 10 000 habitants. De même, leurs revenus sont en moyenne moins élevés dans les communes périurbaines que dans l'espace à dominante rurale où la densité de professionnels est pourtant bien supérieure. Certaines zones offriraient donc des conditions d'activités relativement moins favorables, malgré des densités plus faibles.