Résumé
L’idée que l’État intervient trop en matière économique et sociale, et consacre une trop grande part du revenu national à la protection sociale, est toutefois plus répandue parmi les indépendants, même si elle reste minoritaire. Ils sont moins favorables que les salariés du privé à une hausse des cotisations patronales ou des dépenses de santé. En revanche, indépendants et salariés du privé ne souhaitent pas une diminution des prestations sociales en échange d’une baisse des impôts.
Les indépendants aisés se démarquent des indépendants plus modestes et des salariés du privé par leur appréciation des politiques publiques en direction des plus démunis ou des chômeurs, ainsi que des réformes à appliquer au système de retraite. Les femmes non salariées, quant à elles, se distinguent des salariées du privé en souhaitant plus fréquemment faire de la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle la priorité de la politique familiale.