Résumé
Les projections de démographie des pharmaciens en activité à l'horizon 2030 s'appuient sur un scénario central fondé sur la poursuite des comportements observés en 2005 en termes de flux de formation, d'entrée dans la vie active, de mobilité professionnelle et de cessation d'activité. Sous l'hypothèse d'un numerus clausus maintenu constant à 2 790 étudiants, la densité des pharmaciens augmenterait en France entre 2005 et 2015 de 114 à 118 pour 100 000 habitants, avant de diminuer et de retrouver en 2030 son niveau actuel. Les entrées dans la vie active devraient croître puis se stabiliser à partir de 2010-2015. En revanche, les cessations d'activité seraient plus nombreuses que les entrées projetées entre 2020 et 2025. La tendance au vieillissement de la profession persisterait ainsi jusqu'en 2015. À comportement identiques à ceux d'aujourd'hui, la croissance du nombre de pharmaciens se concentrerait sur les salariés d'officine et des établissement de santé. En revanche, le maintien du nombre de médecins biologistes ne compenserait pas la perte de 3 000 pharmaciens dans ce secteur.
Ce scénario est complété par deux catégories de variantes : la première s'intéresse aux effets d'un changement du niveau du numerus clausus, la seconde à l'impact de modifications concernant l'entrée dans la vie active ou la mobilité sur le profil de la profession et la répartition des pharmaciens selon le secteur d'activité.
Ce scénario est complété par deux catégories de variantes : la première s'intéresse aux effets d'un changement du niveau du numerus clausus, la seconde à l'impact de modifications concernant l'entrée dans la vie active ou la mobilité sur le profil de la profession et la répartition des pharmaciens selon le secteur d'activité.