Résumé
En premier lieu, la hausse de l'activité féminine s'est accompagnée d'une croissance prononcée des honoraires des omnipraticiennes sur la période (+41% contre +4 % pour les hommes), et d'une homogénéisation des honoraires perçus par les femmes médecins.
En second lieu, la part des omnipraticiens en début de carrière, et donc en phase de constitution de leur clientèle, est passée de 45 % en 1983 à 12 % en 2004, conséquence des politiques gouvernementales en matière de numerus clausus. Sa réduction s'est également accompagnée de moindres disparités en leur sein, les médecins nouvellement installés bénéficiant d'une clientèle plus nombreuse leurs premières années d'installation.