Résumé
En 2012, 83 400 appendicectomies étaient pratiquées en France. Leur nombre a fortement diminué depuis les années 1980 où il était estimé à plus de 300 000. Cette baisse n’a pas concerné les interventions pour péritonites ou abcès appendiculaires, formes graves de l’appendicite aiguë, qui sont restées stables, mais essentiellement les autres formes d’appendicite. Elle a été plus importante chez les femmes et chez les grands enfants et adolescents.
Cette évolution a débuté avant que l’échographie et le scanner deviennent des examens usuels dans la démarche diagnostique et résulterait plutôt d’un changement de perception des dangers de cette pathologie. La pratique de l’appendicectomie en France continue de baisser et s’est ainsi rapprochée de celle des autres pays, qui ont aussi connu une diminution mais de moindre ampleur.
La mortalité au cours du séjour, très faible, est essentiellement due aux formes graves survenant chez les personnes âgées. L’intervention est réalisée majoritairement par voie coelioscopique depuis 2005 et la durée de séjour a diminué même pour les formes graves.
Cette évolution a débuté avant que l’échographie et le scanner deviennent des examens usuels dans la démarche diagnostique et résulterait plutôt d’un changement de perception des dangers de cette pathologie. La pratique de l’appendicectomie en France continue de baisser et s’est ainsi rapprochée de celle des autres pays, qui ont aussi connu une diminution mais de moindre ampleur.
La mortalité au cours du séjour, très faible, est essentiellement due aux formes graves survenant chez les personnes âgées. L’intervention est réalisée majoritairement par voie coelioscopique depuis 2005 et la durée de séjour a diminué même pour les formes graves.