Résumé
Sur la période 2000-2008, le taux de mortalité infantile, décès avant l’âge d’un an d’enfants nés vivants, reste deux fois plus élevé dans les départements d’outre-mer (7,8 décès pour mille) qu’en France métropolitaine (3,8 pour mille). Cette surmortalité est particulièrement marquée en Guyane avec 11,8 décès pour mille naissances vivantes, contre 6,8 à la Réunion, 7,1 en Guadeloupe et 7,2 en Martinique.
Pour les départements ultramarins comme en métropole, entre 40 et 50 % de ces décès surviennent dans la première semaine de vie et les affections de la période périnatale représentent la principale cause de mortalité infantile. Plus fréquentes dans les DOM, ces affections expliquent les deux tiers de la surmortalité infantile. Les malformations congénitales et anomalies chromosomiques en expliquent environ 10 %.
Après 28 jours, le taux de décès par maladies infectieuses et morts violentes reste plus élevé dans les DOM qu’en France métropolitaine, mais contribue peu au différentiel car ces causes sont rares.
La proportion de décès pour lesquels la cause n’est pas renseignée varie d’un département à l’autre, signe de différences dans le processus de certification des causes de décès.
Pour les départements ultramarins comme en métropole, entre 40 et 50 % de ces décès surviennent dans la première semaine de vie et les affections de la période périnatale représentent la principale cause de mortalité infantile. Plus fréquentes dans les DOM, ces affections expliquent les deux tiers de la surmortalité infantile. Les malformations congénitales et anomalies chromosomiques en expliquent environ 10 %.
Après 28 jours, le taux de décès par maladies infectieuses et morts violentes reste plus élevé dans les DOM qu’en France métropolitaine, mais contribue peu au différentiel car ces causes sont rares.
La proportion de décès pour lesquels la cause n’est pas renseignée varie d’un département à l’autre, signe de différences dans le processus de certification des causes de décès.