Résumé
Appréhender le degré de participation à la vie sociale de 5 000 personnes bénéficiaires d'un minimum social en décembre 2001, était l'un des objectifs de l'enquête réalisée début 2003. L'existence de relations familiales ou amicales, de possibilités de recours à l'entourage en cas de difficultés, d'une activité culturelle ou associative, mais aussi d'un sentiment d'isolement sont en effet des aspects importants de la situation sociale des allocataires.
Ainsi, plus des deux tiers des bénéficiaires de l'AAH, de l'ASS et du RMI et 80 % des allocataires de l'API rencontrent régulièrement un membre de leur famille, en dehors de situations de cohabitation, en particulier leurs frères et sœurs. Peu d'allocataires, entre 4 et 10 %, n'ont aucun contact familial, les allocataires de l'AAH étant les plus isolés et ceux de l'API les mieux entourés. Les relations amicales régulières sont moins fréquentes pour eux que pour le reste de la population : elles concernent deux tiers des allocataires de l'API, environ 60 % de ceux du RMI et de l'ASS, mais moins de la moitié de ceux de l'AAH.
Les relations avec l'entourage varient selon les étapes du cycle de vie et ont tendance à se distendre avec l'avancée en âge ou en cas de problèmes de santé. La famille reste toutefois le premier recours en cas de difficultés pour plus des deux tiers des personnes interrogées, même si une aide financière leur parait plus difficile à solliciter que pour le reste de la population.
La présence d'un entourage familial ou amical n'empêche pas certains allocataires d'éprouver un sentiment d'isolement. L'absence de vie de couple, un mauvais état de santé ou le fait d'être au chômage accroissent notamment cette sensation de solitude. Le relatif isolement des allocataires de minima sociaux ressort aussi de leur faible participation à la vie associative ou à des activités culturelles extérieures.
Ainsi, plus des deux tiers des bénéficiaires de l'AAH, de l'ASS et du RMI et 80 % des allocataires de l'API rencontrent régulièrement un membre de leur famille, en dehors de situations de cohabitation, en particulier leurs frères et sœurs. Peu d'allocataires, entre 4 et 10 %, n'ont aucun contact familial, les allocataires de l'AAH étant les plus isolés et ceux de l'API les mieux entourés. Les relations amicales régulières sont moins fréquentes pour eux que pour le reste de la population : elles concernent deux tiers des allocataires de l'API, environ 60 % de ceux du RMI et de l'ASS, mais moins de la moitié de ceux de l'AAH.
Les relations avec l'entourage varient selon les étapes du cycle de vie et ont tendance à se distendre avec l'avancée en âge ou en cas de problèmes de santé. La famille reste toutefois le premier recours en cas de difficultés pour plus des deux tiers des personnes interrogées, même si une aide financière leur parait plus difficile à solliciter que pour le reste de la population.
La présence d'un entourage familial ou amical n'empêche pas certains allocataires d'éprouver un sentiment d'isolement. L'absence de vie de couple, un mauvais état de santé ou le fait d'être au chômage accroissent notamment cette sensation de solitude. Le relatif isolement des allocataires de minima sociaux ressort aussi de leur faible participation à la vie associative ou à des activités culturelles extérieures.