Résumé
Une enquête sur la perception des problèmes de santé mentale permet d'éclairer les significations que revêtent pour l'opinion les principaux termes couramment utilisés pour désigner les personnes atteintes de troubles mentaux. Le terme « fou » reste majoritairement associé à la violence, au danger et à l'enfermement asilaire. Le terme « malade mental » correspond davantage pour les personnes interrogées à des transgressions dans le milieu proche ou familial et à une affection pouvant faire l'objet d'un traitement, mais encore principalement dans le cadre de l'hôpital. La « dépression » apparaît comme une notion plus familière, dont la prise en charge au sein de l'entourage est davantage admise.
Les femmes semblent plus sensibles que les hommes aux questions thérapeutiques (connaissance des lieux de soins, croyance en l'efficacité des traitements). Il en est de même pour les personnes qui ont fait des études supérieures qui, par ailleurs, associent moins souvent l'anxiété et les dépendances toxicomaniaques ou alcooliques à des troubles mentaux.
Pour la majorité, le « malade mental » n'est pas « exclu de sa famille », et quatre personnes sur dix disent qu'elles « accepteraient de soigner à la maison un proche », même si sa prise en charge à domicile leur semble difficile. En matière d'accueil des « dépressifs », les personnes qui sont plus proches des problèmes de santé mentale et, à l'opposé, celles qui en refusent la prise en charge « hors les murs » ont des attitudes qui s'écartent de l'opinion majoritaire.
Enfin, l'offre de soins extérieure aux structures hospitalières reste encore mal connue : l'idée selon laquelle les malades mentaux ou les dépressifs peuvent être seulement soignés par l'hôpital ou par leur famille persiste.
Les femmes semblent plus sensibles que les hommes aux questions thérapeutiques (connaissance des lieux de soins, croyance en l'efficacité des traitements). Il en est de même pour les personnes qui ont fait des études supérieures qui, par ailleurs, associent moins souvent l'anxiété et les dépendances toxicomaniaques ou alcooliques à des troubles mentaux.
Pour la majorité, le « malade mental » n'est pas « exclu de sa famille », et quatre personnes sur dix disent qu'elles « accepteraient de soigner à la maison un proche », même si sa prise en charge à domicile leur semble difficile. En matière d'accueil des « dépressifs », les personnes qui sont plus proches des problèmes de santé mentale et, à l'opposé, celles qui en refusent la prise en charge « hors les murs » ont des attitudes qui s'écartent de l'opinion majoritaire.
Enfin, l'offre de soins extérieure aux structures hospitalières reste encore mal connue : l'idée selon laquelle les malades mentaux ou les dépressifs peuvent être seulement soignés par l'hôpital ou par leur famille persiste.