Résumé
L’enquête décennale sur la santé et les soins médicaux réalisée par l’Insee en 2002-2003 permet notamment d’apprécier les perceptions et comportements déclarés par la population âgée de 18 ans ou plus en matière de prévention et de dépistage.
Une grande majorité des enquêtés considère, en premier lieu, son alimentation comme équilibrée (84 %), en relation avec une bonne perception de sa santé. Cette appréciation positive, relativement moins affirmée chez les jeunes (70 % chez les 18-24 ans), progresse continûment avec l’âge et est plus prononcée chez les femmes, les personnes qui vivent en couple, mais aussi chez les inactifs. Le sentiment de manger équilibré, qui est largement lié à la consommation fréquente de fruits et légumes, apparaît, quant à lui, moins déclaré par les personnes qui se trouvent en situation précaire, au chômage, ou en rupture de couple. 60 % des enquêtés adoptent aussi un comportement alimentaire sélectif « parce qu’ils se préoccupent de leur santé », là encore plus souvent les femmes et les inactifs mais également les personnes qui déclarent des maladies. 40 % des personnes pratiquent une activité sportive régulière, d’abord les jeunes et plutôt pour leur plaisir, mais aussi les plus de 50 ans pour préserver leur santé.
Les comportements de vaccination et de dépistage renvoient, quant à eux, à une démarche de prévention médicalisée. Environ 30 % des enquêtés se déclarent vaccinés contre l’hépatite B, mais ils sont 70 % parmi les 18-24 ans. Le dépistage de l’hépatite C aurait concerné un cinquième des adultes de 25 à 44 ans et 13 % de l’ensemble des enquêtés. Celui du VIH-Sida a déjà été effectué, quant à lui, par 60 % des 25-44 ans et 30 % des enquêtés. Le dépistage du cancer colorectal a, pour sa part, déjà été pratiqué chez le quart des personnes de 50 ans ou plus, un peu plus souvent chez les hommes davantage exposés à ce risque. Le dépistage du cancer du col de l’utérus au cours des deux dernières années concerne désormais plus des trois quarts des femmes de 25 à 65 ans et celui du cancer du sein 69 % de celles âgées de 50 à 74 ans. Toutefois, le dépistage est moins fréquent chez les femmes plus âgées, alors que l’incidence de ces cancers demeure élevée avec l’avancée en âge.
Une grande majorité des enquêtés considère, en premier lieu, son alimentation comme équilibrée (84 %), en relation avec une bonne perception de sa santé. Cette appréciation positive, relativement moins affirmée chez les jeunes (70 % chez les 18-24 ans), progresse continûment avec l’âge et est plus prononcée chez les femmes, les personnes qui vivent en couple, mais aussi chez les inactifs. Le sentiment de manger équilibré, qui est largement lié à la consommation fréquente de fruits et légumes, apparaît, quant à lui, moins déclaré par les personnes qui se trouvent en situation précaire, au chômage, ou en rupture de couple. 60 % des enquêtés adoptent aussi un comportement alimentaire sélectif « parce qu’ils se préoccupent de leur santé », là encore plus souvent les femmes et les inactifs mais également les personnes qui déclarent des maladies. 40 % des personnes pratiquent une activité sportive régulière, d’abord les jeunes et plutôt pour leur plaisir, mais aussi les plus de 50 ans pour préserver leur santé.
Les comportements de vaccination et de dépistage renvoient, quant à eux, à une démarche de prévention médicalisée. Environ 30 % des enquêtés se déclarent vaccinés contre l’hépatite B, mais ils sont 70 % parmi les 18-24 ans. Le dépistage de l’hépatite C aurait concerné un cinquième des adultes de 25 à 44 ans et 13 % de l’ensemble des enquêtés. Celui du VIH-Sida a déjà été effectué, quant à lui, par 60 % des 25-44 ans et 30 % des enquêtés. Le dépistage du cancer colorectal a, pour sa part, déjà été pratiqué chez le quart des personnes de 50 ans ou plus, un peu plus souvent chez les hommes davantage exposés à ce risque. Le dépistage du cancer du col de l’utérus au cours des deux dernières années concerne désormais plus des trois quarts des femmes de 25 à 65 ans et celui du cancer du sein 69 % de celles âgées de 50 à 74 ans. Toutefois, le dépistage est moins fréquent chez les femmes plus âgées, alors que l’incidence de ces cancers demeure élevée avec l’avancée en âge.