Résumé
Si les femmes continuent à cumuler les désavantages dans de nombreux domaines de la vie sociale, elles bénéficient d’un atout sur le plan de la santé, puisque leur espérance de vie est sensiblement plus élevée que celle des hommes : 84,8 ans en France en 2012, soit l’une des plus élevées d’Europe, contre 78,4 ans pour les hommes, qui se situent dans la moyenne européenne. Cependant, les femmes perçoivent leur santé de manière plus négative que les hommes et déclarent plus de limitations fonctionnelles. Elles vivent un plus grand nombre d’années avec des incapacités, et plus souvent en situation d’isolement.
La comparaison de la santé des hommes et des femmes livre ainsi un tableau contrasté, permettant d’identifier des problèmes spécifiques à chaque sexe. Une partie de ces spécificités est liée à des facteurs biologiques, en premier lieu la santé reproductive. Les facteurs sociaux jouent également un rôle important, induisant des comportements de santé plus tempérants et une plus grande proximité avec le système de soins pour les femmes.
La tendance au rapprochement des comportements masculins et féminins dans toutes les sphères de la vie sociale se traduit toutefois par une homogénéisation des comportements de santé. Celle-ci est plus marquée en haut de l’échelle sociale. Les femmes restent, en effet, un groupe marqué par des disparités et des inégalités, même si celles-ci sont, en matière de santé, moins fortes que celles qui existent entre les hommes.
La comparaison de la santé des hommes et des femmes livre ainsi un tableau contrasté, permettant d’identifier des problèmes spécifiques à chaque sexe. Une partie de ces spécificités est liée à des facteurs biologiques, en premier lieu la santé reproductive. Les facteurs sociaux jouent également un rôle important, induisant des comportements de santé plus tempérants et une plus grande proximité avec le système de soins pour les femmes.
La tendance au rapprochement des comportements masculins et féminins dans toutes les sphères de la vie sociale se traduit toutefois par une homogénéisation des comportements de santé. Celle-ci est plus marquée en haut de l’échelle sociale. Les femmes restent, en effet, un groupe marqué par des disparités et des inégalités, même si celles-ci sont, en matière de santé, moins fortes que celles qui existent entre les hommes.