Résumé
Malgré un nombre d'enfants de moins de 14 ans en diminution, les besoins d'accueil augmentent rapidement au Royaume-Uni du fait de l'évolution des structures familiales et des modes d'organisation du travail.
Le lancement en 1998 du National Childcare Strategy traduit la montée de ces préoccupations en termes d'amélioration des performances scolaires ultérieures des enfants, de réduction des inégalités entre les genres, et de lutte contre la pauvreté. Ce dispositif vise à développer et améliorer l'offre de services d'accueil en les intégrant aux services éducatifs. Il repose sur l'instauration de partenariats, l'État incitant au développement d'initiatives locales, notamment par une importante participation financière comme dans le cadre des programmes Sure Start dans les zones défavorisées. Ces partenariats ont abouti à la création nette de 547 000 places d'accueil, sans doute encore insuffisantes, notamment pour les enfants de moins de 5 ans. D'autre part, les disparités géographiques demeurent : le taux d'équipements par district varie en moyenne de 1 à 9 pour les jardins d'enfants.
Les autorités locales éducatives sont pour leur part tenues d'offrir un accueil à tous les enfants de 4 ans et, dans certains cas, à ceux de 3 ans. 96 % des enfants de 3 à 4 ans fréquentaient ainsi des structures éducatives à temps partiel en janvier 2002. 32 % de ces structures sont gérées par des associations privées ou bénévoles, bénéficiant en général d'un soutien public.
Afin de soutenir la solvabilisation de la demande, la réforme de 1999 instaure un crédit d'impôt sous conditions de ressources pour les parents actifs. 175 000 familles en bénéficiaient en 2002, dont 90 % de familles monoparentales. Le succès de ce crédit d'impôt doit toutefois être tempéré, les conditions d'attribution permettant globalement à peu de familles d'en bénéficier.
Le lancement en 1998 du National Childcare Strategy traduit la montée de ces préoccupations en termes d'amélioration des performances scolaires ultérieures des enfants, de réduction des inégalités entre les genres, et de lutte contre la pauvreté. Ce dispositif vise à développer et améliorer l'offre de services d'accueil en les intégrant aux services éducatifs. Il repose sur l'instauration de partenariats, l'État incitant au développement d'initiatives locales, notamment par une importante participation financière comme dans le cadre des programmes Sure Start dans les zones défavorisées. Ces partenariats ont abouti à la création nette de 547 000 places d'accueil, sans doute encore insuffisantes, notamment pour les enfants de moins de 5 ans. D'autre part, les disparités géographiques demeurent : le taux d'équipements par district varie en moyenne de 1 à 9 pour les jardins d'enfants.
Les autorités locales éducatives sont pour leur part tenues d'offrir un accueil à tous les enfants de 4 ans et, dans certains cas, à ceux de 3 ans. 96 % des enfants de 3 à 4 ans fréquentaient ainsi des structures éducatives à temps partiel en janvier 2002. 32 % de ces structures sont gérées par des associations privées ou bénévoles, bénéficiant en général d'un soutien public.
Afin de soutenir la solvabilisation de la demande, la réforme de 1999 instaure un crédit d'impôt sous conditions de ressources pour les parents actifs. 175 000 familles en bénéficiaient en 2002, dont 90 % de familles monoparentales. Le succès de ce crédit d'impôt doit toutefois être tempéré, les conditions d'attribution permettant globalement à peu de familles d'en bénéficier.