Résumé
En 2001, les États-Unis comptaient 19,4 millions d'enfants de moins de 5 ans. Les besoins d'accueil de ces jeunes enfants se sont accrus avec la montée de l'activité féminine, notamment celle des femmes seules avec enfants.
Dans ce contexte, l'intervention publique, initialement peu présente, s'est surtout développée avec la réforme de l'aide sociale. Les dispositifs existants s'inscrivent dans une logique à trois " piliers " : les programmes pédagogiques destinés aux enfants de 3 à 5 ans, les services offerts par le secteur privé et les programmes fédéraux ciblés sur les enfants les plus démunis.
Les programmes préscolaires, « quasi universels » à partir de 5 ans, sont développés dans les « Kindergartens », gratuits et généralement publics. Les « Prékindergartens » créés à la discrétion des États accueillent sous certaines conditions, notamment de ressources, des enfants de 3 à 5 ans. Au total, 64 % des enfants de 3 à 5 ans étaient ainsi scolarisés en 2000 dans les structures publiques ou privées.
Les services d'accueil multiformes et principalement privés, offrent des prestations de toutes natures. Leur activité, faiblement régulée, recouvre des normes pédagogiques, de sécurité et d'hygiène diverses selon les États.
Les programmes fédéraux ciblés sur les familles les plus démunies, prennent la forme de programmes pédagogiques gratuits réservés de fait aux enfants de 3 et 4 ans et subventionnent l'acquisition de services de garde sous forme monétaire ou quasi monétaire. Des crédits d'impôts non remboursables bénéficient en outre aux familles imposables, sous conditions d'emploi et de revenu.
Les modes de garde représentent toutefois une charge généralement importante pour les familles à bas revenus et monoparentales. Bien qu'elles aient été réduites pour les familles aux plus bas revenus, des inégalités d'accès demeurent, notamment pour les programmes d'accueil et d'éducation destinés aux enfants les plus jeunes. Les enfants dont la mère travaille, qui sont plus souvent accueillis dans des structures collectives, continuent encore à être fréquemment gardés de façon informelle.
Dans ce contexte, l'intervention publique, initialement peu présente, s'est surtout développée avec la réforme de l'aide sociale. Les dispositifs existants s'inscrivent dans une logique à trois " piliers " : les programmes pédagogiques destinés aux enfants de 3 à 5 ans, les services offerts par le secteur privé et les programmes fédéraux ciblés sur les enfants les plus démunis.
Les programmes préscolaires, « quasi universels » à partir de 5 ans, sont développés dans les « Kindergartens », gratuits et généralement publics. Les « Prékindergartens » créés à la discrétion des États accueillent sous certaines conditions, notamment de ressources, des enfants de 3 à 5 ans. Au total, 64 % des enfants de 3 à 5 ans étaient ainsi scolarisés en 2000 dans les structures publiques ou privées.
Les services d'accueil multiformes et principalement privés, offrent des prestations de toutes natures. Leur activité, faiblement régulée, recouvre des normes pédagogiques, de sécurité et d'hygiène diverses selon les États.
Les programmes fédéraux ciblés sur les familles les plus démunies, prennent la forme de programmes pédagogiques gratuits réservés de fait aux enfants de 3 et 4 ans et subventionnent l'acquisition de services de garde sous forme monétaire ou quasi monétaire. Des crédits d'impôts non remboursables bénéficient en outre aux familles imposables, sous conditions d'emploi et de revenu.
Les modes de garde représentent toutefois une charge généralement importante pour les familles à bas revenus et monoparentales. Bien qu'elles aient été réduites pour les familles aux plus bas revenus, des inégalités d'accès demeurent, notamment pour les programmes d'accueil et d'éducation destinés aux enfants les plus jeunes. Les enfants dont la mère travaille, qui sont plus souvent accueillis dans des structures collectives, continuent encore à être fréquemment gardés de façon informelle.