Résumé
Les 23 400 pharmacies ont réalisé en France en 2001 un chiffre d'affaires de 27 milliards d'euros toutes taxes comprises.
Si l'évolution du chiffre d'affaires de ce secteur, fortement réglementé, est proche en valeur de celle de l'ensemble du commerce de détail (+4,4 % contre +4,1 % entre 1995 et 2002), les évolutions en volume sont plus différenciées : le chiffre d'affaires des pharmacies s'est accru en volume de +4,4 % par an en moyenne contre +3 % pour l'ensemble du commerce de détail, la différence s'accentuant durant les quatre dernières années.
Le taux de marge commerciale des pharmacies était de 29 % en 2001, soit deux à trois points de plus que celui de l'ensemble du commerce de détail, mais six points de moins que celui des autres commerces non alimentaires spécialisés.
Les officines peuvent être juridiquement constituées en entreprises individuelles ou, de plus en plus, sous forme de sociétés. Leur nombre a doublé depuis 1991 alors que le nombre d'entreprises individuelles a diminué de 15 % au cours de la même période.
Les pharmaciens titulaires bénéficiaient en 2001 d'un revenu brut annuel de 120 000 euros en moyenne, avec des écarts de revenus moyens allant de 111 000 à 130 000 euros, selon la forme juridique adoptée par l'entreprise : les pharmaciens titulaires d'une officine constituée en entreprise individuelle ont un revenu moyen supérieur, mais la dispersion des revenus est plus forte en leur sein. A contrario, les officines organisées en sociétés génèrent des revenus moindres pour les pharmaciens, mais présentent des conditions plus favorables en termes de temps de travail et d'organisation des astreintes.
Le revenu des pharmaciens titulaires d'officine varie également fortement selon la région d'implantation : il est plus important au nord de la France qu'au sud (à l'exception de l'Île-de-France), malgré des niveaux de dépenses pharmaceutiques par habitant qui sont au contraire plus élevées dans les régions méridionales. La densité en officines pharmaceutiques par région contribue à expliquer ces disparités : les régions où la densité d'officines est la plus faible sont celles où le revenu moyen des pharmaciens titulaires est le plus important. Enfin, c'est dans les unités urbaines de taille restreinte (moins de 10 000 habitants) que les revenus individuels des pharmaciens sont également les plus élevés.
Si l'évolution du chiffre d'affaires de ce secteur, fortement réglementé, est proche en valeur de celle de l'ensemble du commerce de détail (+4,4 % contre +4,1 % entre 1995 et 2002), les évolutions en volume sont plus différenciées : le chiffre d'affaires des pharmacies s'est accru en volume de +4,4 % par an en moyenne contre +3 % pour l'ensemble du commerce de détail, la différence s'accentuant durant les quatre dernières années.
Le taux de marge commerciale des pharmacies était de 29 % en 2001, soit deux à trois points de plus que celui de l'ensemble du commerce de détail, mais six points de moins que celui des autres commerces non alimentaires spécialisés.
Les officines peuvent être juridiquement constituées en entreprises individuelles ou, de plus en plus, sous forme de sociétés. Leur nombre a doublé depuis 1991 alors que le nombre d'entreprises individuelles a diminué de 15 % au cours de la même période.
Les pharmaciens titulaires bénéficiaient en 2001 d'un revenu brut annuel de 120 000 euros en moyenne, avec des écarts de revenus moyens allant de 111 000 à 130 000 euros, selon la forme juridique adoptée par l'entreprise : les pharmaciens titulaires d'une officine constituée en entreprise individuelle ont un revenu moyen supérieur, mais la dispersion des revenus est plus forte en leur sein. A contrario, les officines organisées en sociétés génèrent des revenus moindres pour les pharmaciens, mais présentent des conditions plus favorables en termes de temps de travail et d'organisation des astreintes.
Le revenu des pharmaciens titulaires d'officine varie également fortement selon la région d'implantation : il est plus important au nord de la France qu'au sud (à l'exception de l'Île-de-France), malgré des niveaux de dépenses pharmaceutiques par habitant qui sont au contraire plus élevées dans les régions méridionales. La densité en officines pharmaceutiques par région contribue à expliquer ces disparités : les régions où la densité d'officines est la plus faible sont celles où le revenu moyen des pharmaciens titulaires est le plus important. Enfin, c'est dans les unités urbaines de taille restreinte (moins de 10 000 habitants) que les revenus individuels des pharmaciens sont également les plus élevés.