Résumé
Malgré ses 452 postes restés vacants, la médecine générale tire un peu mieux son épingle du jeu cette année : quasiment un entrant en troisième cycle sur deux opte pour cette discipline, contre 42 % l'année dernière. L'augmentation de la part des postes ouverts en médecine générale, la moindre proportion des résidents parmi les candidats affectés, mais aussi une légère évolution dans les arbitrages opérés par les candidats expliquent la situation un peu plus favorable de la médecine générale.
L'ordre des préférences des étudiants n'est pas pour autant bouleversé : la discipline « spécialités médicales » reste la plus plébiscitée, tandis que la médecine du travail et la santé publique arrivent toujours en fin de classement.
Près d'un étudiant sur deux quitte sa subdivision de formation. Malgré l'importance des flux migratoires, les villes en périphérie du Bassin parisien pourvoient encore difficilement les postes qu'elles proposent en médecine générale.
Enfin, la distribution des notes aux épreuves, très peu dispersée, révèle leur caractère peu discriminant.