Résumé
L'enquête Conditions et organisation du travail dans les établissements de santé de 2003 permet de réaliser une typologie des personnels hospitaliers en fonction de trois dimensions de leur perception des conditions de travail : les exigences liées à la charge physique et mentale au travail, l'autonomie ou marges de manœuvre dans le travail et l'environnement de travail.
Les sept classes qui se dégagent de la typologie regroupent entre 6 et 32 % du personnel des établissements de santé. Les deux premières, qui rendent compte d'exigences de travail élevées, rassemblent la moitié du personnel des établissements de santé. La classe 1, qui comprend 46 % d'infirmières, se caractérise par des indicateurs de charges physiques et mentales élevés et par un environnement de travail plus souvent jugé défavorable. La classe 2, la plus nombreuse (32 % des actifs), ressent des contraintes physiques importantes, mais dans un contexte de coopération plus favorable, et concerne plus qu'en moyenne des aides-soignantes et infirmières. Les classes 3 et 4 (respectivement 8 et 13 % des actifs) se distinguent par une autonomie et une charge mentale plus limitée et regroupent une part importante d'agents de service hospitaliers, d'aides-soignantes et d'ouvriers. La classe 5, caractérisée par un fort degré d'autonomie dans le travail et des responsabilités hiérarchiques liées à l'activité médicale, comprend plus de médecins et de cadres infirmiers. Enfin, les actifs des deux dernières classes, peu ou pas en contact avec les malades et les soignants, se caractérisent par des charges physiques et mentales moindres et rassemblent davantage de personnels administratifs, de cadres ou d'ouvriers.
Les conditions de travail perçues ne sont pas seulement liées à la profession exercée. Les exigences de travail apparaissent ainsi plus lourdes pour les personnels cumulant des horaires de jour et de nuit, les salariés âgés de 25 à 30 ans et le personnel des services d'urgence et de réanimation.
Les sept classes qui se dégagent de la typologie regroupent entre 6 et 32 % du personnel des établissements de santé. Les deux premières, qui rendent compte d'exigences de travail élevées, rassemblent la moitié du personnel des établissements de santé. La classe 1, qui comprend 46 % d'infirmières, se caractérise par des indicateurs de charges physiques et mentales élevés et par un environnement de travail plus souvent jugé défavorable. La classe 2, la plus nombreuse (32 % des actifs), ressent des contraintes physiques importantes, mais dans un contexte de coopération plus favorable, et concerne plus qu'en moyenne des aides-soignantes et infirmières. Les classes 3 et 4 (respectivement 8 et 13 % des actifs) se distinguent par une autonomie et une charge mentale plus limitée et regroupent une part importante d'agents de service hospitaliers, d'aides-soignantes et d'ouvriers. La classe 5, caractérisée par un fort degré d'autonomie dans le travail et des responsabilités hiérarchiques liées à l'activité médicale, comprend plus de médecins et de cadres infirmiers. Enfin, les actifs des deux dernières classes, peu ou pas en contact avec les malades et les soignants, se caractérisent par des charges physiques et mentales moindres et rassemblent davantage de personnels administratifs, de cadres ou d'ouvriers.
Les conditions de travail perçues ne sont pas seulement liées à la profession exercée. Les exigences de travail apparaissent ainsi plus lourdes pour les personnels cumulant des horaires de jour et de nuit, les salariés âgés de 25 à 30 ans et le personnel des services d'urgence et de réanimation.