Résumé
Interrogé deux ans après l'établissement du diagnostic de cancer, environ un quart des patients estime que l'annonce de leur maladie a été « trop brutale ». C'est notamment le cas de la minorité pour qui elle n'a pas été faite en face-à-face par un médecin. Neuf patients sur dix estiment toutefois avoir, durant ces deux ans, bénéficié d'une information médicale suffisante, même si près d'un sur deux considère qu'il n'a pas été associé au choix de son traitement. Sept patients sur dix se disent tout à fait satisfaits de leur suivi médical.
En revanche, peu ont bénéficié d'un soutien psychologique, alors même que certains en ressentent le besoin. Interrogées deux ans après à partir du questionnaire validé « SF 36 », les personnes déclarent une qualité de vie, physique et mentale, très inférieure à celle de la population générale, notamment en ce qui concerne les dimensions associées à l'état physique et à la vitalité.En revanche, la dimension « vie et relations avec les autres » semble d'une manière générale moins dégradée par la maladie. Les patients qui font l'expérience du cancer conseillent en outre souvent le dépistage à leurs proches, en appui des campagnes de prévention.
En revanche, peu ont bénéficié d'un soutien psychologique, alors même que certains en ressentent le besoin. Interrogées deux ans après à partir du questionnaire validé « SF 36 », les personnes déclarent une qualité de vie, physique et mentale, très inférieure à celle de la population générale, notamment en ce qui concerne les dimensions associées à l'état physique et à la vitalité.En revanche, la dimension « vie et relations avec les autres » semble d'une manière générale moins dégradée par la maladie. Les patients qui font l'expérience du cancer conseillent en outre souvent le dépistage à leurs proches, en appui des campagnes de prévention.