Résumé
Au cours de l'hiver 2001, l'Insee a réalisé une enquête auprès de 4 084 sans-domicile, fréquentant les services d'hébergement et de restauration gratuite. Durant l'année écoulée, 3 % des usagers de ces services d'aide déclarent n'avoir effectué aucune démarche auprès d'organismes sociaux ou de professionnels des secteurs sanitaire et social. A l'inverse, 21 % des enquêtés ont sollicité au moins une fois dans l'année à la fois un médecin, un travailleur social, une CPAM, un organisme public de l'emploi et une institution à caractère social.
Au cours des douze derniers mois, 82 % des sans-domicile déclarent avoir vu au moins une fois un travailleur social et 85 % à avoir vu au moins une fois un médecin. Concernant les institutions sociales, 70 % des sans-domicile déclarent avoir fait au moins une démarche auprès d'un organisme mais c'est auprès des CAF, CCAS, mairie ou bureau d'aide sociale qu'ils ont le plus souvent pris contact. Le recours à un travailleur social, à un médecin ou à une institution sociale est moins fréquent pour les personnes ayant dormi dans des lieux non prévus pour l'habitation (rue, abri de fortune) que pour les personnes hébergées en centre ou en logement aidé. Par ailleurs, quel que soit le dernier organisme contacté, le déplacement au guichet reste le principal mode de contact dans 88 % des cas. De ce contact, 81 % se disent très ou plutôt satisfaits. 60 % des sans-domicile déclarent avoir perçu au moins une prestation sociale le mois précédant l'enquête. Dans la plupart des cas, il s'agit du RMI, sachant que le non-recours pour les personnes sans-domicile vivant seules qui y auraient potentiellement droit peut être estimé entre 5 et 15 %.
Au cours des douze derniers mois, 82 % des sans-domicile déclarent avoir vu au moins une fois un travailleur social et 85 % à avoir vu au moins une fois un médecin. Concernant les institutions sociales, 70 % des sans-domicile déclarent avoir fait au moins une démarche auprès d'un organisme mais c'est auprès des CAF, CCAS, mairie ou bureau d'aide sociale qu'ils ont le plus souvent pris contact. Le recours à un travailleur social, à un médecin ou à une institution sociale est moins fréquent pour les personnes ayant dormi dans des lieux non prévus pour l'habitation (rue, abri de fortune) que pour les personnes hébergées en centre ou en logement aidé. Par ailleurs, quel que soit le dernier organisme contacté, le déplacement au guichet reste le principal mode de contact dans 88 % des cas. De ce contact, 81 % se disent très ou plutôt satisfaits. 60 % des sans-domicile déclarent avoir perçu au moins une prestation sociale le mois précédant l'enquête. Dans la plupart des cas, il s'agit du RMI, sachant que le non-recours pour les personnes sans-domicile vivant seules qui y auraient potentiellement droit peut être estimé entre 5 et 15 %.