Résumé
Interrogés un an plus tard, 40 % des allocataires du RMI au 31 décembre 1996 déclarent avoir signé au moins un contrat d’insertion depuis leur entrée dans le dispositif. Parmi les enquêtés encore allocataires en janvier 1998, plus d’un tiers déclarent, au contraire, ne pas avoir entendu parler du contrat d’insertion. Cette méconnaissance est surtout le fait des plus de 40 ans, des personnes sans diplôme ou inactives, et de celles qui ont peu de contacts avec les services sociaux. Quant à celles qui sont sorties du dispositif après avoir signé un contrat, plus de la moitié en reconnaissent l’utilité. Un jugement positif est d’autant plus souvent exprimé que les bénéficiaires sont plus fragiles au regard de l’emploi. Inversement, ceux qui ont un potentiel professionnel plus élevé ont un jugement plus nuancé.