Résumé
Un modèle de projection régionale des densités médicales permet de tracer, « à tendances constantes », un portrait régionalisé de l'implantation des médecins à l'horizon 2020. Avec l'hypothèse du maintien des numerus clausus et des comportements de retrait d'activité actuels, la densité nationale passerait de 3,3 médecins pour mille habitants en 1999 à 2,5 en 2020. Au niveau régional, les différences de variation des populations, de structure par âge des médecins en exercice, du nombre de postes d'internes attribués chaque année à chaque région et des taux de réussite au concours de l'internat ont des résultats variés sur les densités médicales. La mobilité des étudiants à l'issue de leur formation joue également sur le nombre de médecins installés. Si l'ensemble de ces paramètres restait constant, le Languedoc-Roussillon et la région PACA se placeraient en 2020 parmi les régions les moins médicalisées, tandis que la Franche-Comté et le Nord Pas-de-Calais auraient des densités parmi les plus fortes.