Résumé
Menée au 1er semestre 2003, une enquête réalisée auprès d'un échantillon de 2 614 bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) a permis d'observer dans quelle mesure l'aide des professionnels venait compléter ou alléger celle des proches.
L'Apa a ainsi entraîné une plus grande mixité des aides reçues par les personnes âgées, sans réduire pour autant la contribution de l'entourage. 75% des bénéficiaires de l'Apa restent aidés par leurs proches, avec un investissement horaire en moyenne deux fois supérieur à celui des intervenants professionnels. Cette aide repose très fréquemment sur un aidant unique (71%), le plus souvent le conjoint, et sur les femmes (pour six bénéficiaires sur dix).
L'aide de l'entourage apparaît plus diffuse que celle des professionnels, qui se polarise sur les tâches ménagères, la toilette et l'habillage. À part pour les activités ménagères, l'Apa semble donc avoir peu modifié l'intervention des proches, à qui revient toujours la coordination de l'ensemble des tâches de la vie quotidienne.
L'Apa a ainsi entraîné une plus grande mixité des aides reçues par les personnes âgées, sans réduire pour autant la contribution de l'entourage. 75% des bénéficiaires de l'Apa restent aidés par leurs proches, avec un investissement horaire en moyenne deux fois supérieur à celui des intervenants professionnels. Cette aide repose très fréquemment sur un aidant unique (71%), le plus souvent le conjoint, et sur les femmes (pour six bénéficiaires sur dix).
L'aide de l'entourage apparaît plus diffuse que celle des professionnels, qui se polarise sur les tâches ménagères, la toilette et l'habillage. À part pour les activités ménagères, l'Apa semble donc avoir peu modifié l'intervention des proches, à qui revient toujours la coordination de l'ensemble des tâches de la vie quotidienne.