Résumé
Le lieu d’installation des jeunes médecins est, en partie, à l’origine des disparités de densité médicale. La démographie médicale est régulée au niveau régional, à la fois par le numerus clausus et par les ouvertures de postes d’internes à l’entrée en troisième cycle des études médicales. Même s’il a favorisé certaines régions faiblement médicalisées, l’impact du numerus clausus s’est entre autres trouvé limité par les capacités de formation existant dans les différentes régions mais aussi par leurs capacités d’attraction. Les taux de réussite au concours de l’internat jouent ainsi sur le nombre de spécialistes issus de chaque région et sur le nombre total de médecins qui y sont formés. Enfin, depuis la réforme du concours de l’internat, la mobilité des jeunes médecins s’est accrue : ils ont de plus en plus souvent tendance à retourner vers leur région d’origine.