Résumé
Le nombre d'interruptions volontaires de grossesses (IVG) peut être évalué à 198 700 en 2001, soit une quasi-stabilité par rapport à 1990. Ce nombre représente une moyenne de 13,8 IVG pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans. Neuf IVG sur dix concernent des femmes de 18 à 39 ans, le nombre de jeunes filles mineures qui y recourent étant resté stable depuis dix ans (aux environs de 10 000 par an) et celui des quadragénaires étant à peine plus élevé (12 000 par an).
Les IVG sont sensiblement plus fréquentes dans le sud de la France, en Île-de-France et dans les départements d'outre-mer (Dom), indépendamment de la structure par âge des femmes, et de la part du secteur privé dans ces régions.
Deux IVG sur trois ont toujours lieu en milieu hospitalier public, où désormais près d'une IVG sur trois se fait selon le mode médicamenteux, ce dernier étant en plein essor.
Au sein de l'Union européenne, la Suède, suivie de la France et de la Grande-Bretagne ont des taux d'interruption de grossesse plus élevés que l'Allemagne ou les Pays-Bas.
Les IVG sont sensiblement plus fréquentes dans le sud de la France, en Île-de-France et dans les départements d'outre-mer (Dom), indépendamment de la structure par âge des femmes, et de la part du secteur privé dans ces régions.
Deux IVG sur trois ont toujours lieu en milieu hospitalier public, où désormais près d'une IVG sur trois se fait selon le mode médicamenteux, ce dernier étant en plein essor.
Au sein de l'Union européenne, la Suède, suivie de la France et de la Grande-Bretagne ont des taux d'interruption de grossesse plus élevés que l'Allemagne ou les Pays-Bas.