Résumé
Les complications dégénératives liées à l’évolution du diabète peuvent avoir de graves conséquences, les lésions des pieds risquant notamment d’aboutir à des amputations des membres inférieurs. Or, une prise en charge de qualité de ces lésions du « pied diabétique » doit permettre de réduire le nombre d’amputations. Les hospitalisations pour ce motif des patients de 18 ans ou plus ont progressé en moyenne de près de 9% par an entre 1997 et 2003.
Cette croissance peut être pour partie motivée par une meilleure prise en charge des complications. Depuis 1997, la prise en charge hospitalière du « pied diabétique » a, en effet, été marquée par une forte augmentation des gestes non chirurgicaux (soins locaux et pansements) et, dans une moindre mesure, des gestes chirurgicaux conservateurs (mises à plat des lésions et revascularisations). Toutefois, malgré ces efforts pour limiter les amputations, celles-ci ont continué à croître et concernent encore quatre séjours chirurgicaux pour « pied diabétique » sur dix. La plupart de ces hospitalisations s’effectue dans le secteur public. La majorité des patients hospitalisés (quatre sur cinq) l’ont été une seule fois dans l’année. À âge égal, les hospitalisations sont deux fois plus fréquentes chez les hommes diabétiques dont le taux d’amputation est en outre près de trois fois supérieur à celui des femmes.
Des disparités importantes de prise en charge sont observées entre régions que n’expliquent pas les différences de prévalence du diabète. Le Nord - Pas-de-Calais où le taux d’hospitalisation pour « pied diabétique » est faible s’oppose, par exemple, à la zone géographique Centre-Est où il est élevé malgré une prévalence du diabète moins importante.
Cette croissance peut être pour partie motivée par une meilleure prise en charge des complications. Depuis 1997, la prise en charge hospitalière du « pied diabétique » a, en effet, été marquée par une forte augmentation des gestes non chirurgicaux (soins locaux et pansements) et, dans une moindre mesure, des gestes chirurgicaux conservateurs (mises à plat des lésions et revascularisations). Toutefois, malgré ces efforts pour limiter les amputations, celles-ci ont continué à croître et concernent encore quatre séjours chirurgicaux pour « pied diabétique » sur dix. La plupart de ces hospitalisations s’effectue dans le secteur public. La majorité des patients hospitalisés (quatre sur cinq) l’ont été une seule fois dans l’année. À âge égal, les hospitalisations sont deux fois plus fréquentes chez les hommes diabétiques dont le taux d’amputation est en outre près de trois fois supérieur à celui des femmes.
Des disparités importantes de prise en charge sont observées entre régions que n’expliquent pas les différences de prévalence du diabète. Le Nord - Pas-de-Calais où le taux d’hospitalisation pour « pied diabétique » est faible s’oppose, par exemple, à la zone géographique Centre-Est où il est élevé malgré une prévalence du diabète moins importante.