Résumé
En 2004, un recueil d'informations sur les médicaments achetés, délivrés aux unités de soins ou rétrocédés au public par les établissements de santé a été réalisé auprès des centres hospitaliers universitaires (CHU), dont les dépenses totales de médicaments peuvent être estimées à 2,7 milliards d'euros, et des centres de lutte contre le cancer (CLCC). Près de la moitié des dépenses de médicaments des CHU et les trois quarts de celles des CLCC correspondent à l'achat d'antinéoplasiques ou d'immunomodulateurs, classe de médicaments la plus coûteuse, destinés notamment au traitement des cancers.
La rétrocession de médicaments au public a représenté 29 % du coût des achats de médicaments des CHU et 16 % de celui des CLCC. Il s'agit essentiellement, pour les CHU, des antiviraux, destinés notamment au traitement de l'infection à VIH. Dans les CHU, les anti-infectieux représentent ainsi 20 % des dépenses et 80 % des unités rétrocédées.
D'un autre côté, les médicaments du système nerveux représentent 28 % des quantités achetées mais seulement 3 % des dépenses de médicaments des CHU. Quant à l'érythropoïétine et aux molécules similaires, elles représentent le deuxième grand poste de dépense des CLCC, soit 10 % du total.
La rétrocession de médicaments au public a représenté 29 % du coût des achats de médicaments des CHU et 16 % de celui des CLCC. Il s'agit essentiellement, pour les CHU, des antiviraux, destinés notamment au traitement de l'infection à VIH. Dans les CHU, les anti-infectieux représentent ainsi 20 % des dépenses et 80 % des unités rétrocédées.
D'un autre côté, les médicaments du système nerveux représentent 28 % des quantités achetées mais seulement 3 % des dépenses de médicaments des CHU. Quant à l'érythropoïétine et aux molécules similaires, elles représentent le deuxième grand poste de dépense des CLCC, soit 10 % du total.