Résumé
Une typologie de ces groupements mutualistes a été établie à partir de cinq composantes : le ratio entre les prestations versées et les cotisations perçues, le niveau de prestations en soins dentaires et optique par personne protégée, le poids des frais de gestion, enfin la rentabilité et la marge de solvabilité du groupement.
Cette typologie fait apparaître six classes de mutuelles qui se différencient notamment entre celles qui versent, par rapport aux cotisations perçues, des prestations supérieures à la moyenne (47 %) et celles qui offrent des niveaux de prestations plus faibles (53 %).
Un premier groupe de mutuelles, qui verse les prestations les plus élevées par rapport aux cotisations perçues, a des résultats d'exploitation et une rentabilité fragiles. Un deuxième groupe se caractérise par des niveaux de prestations élevés qu'autorisent des résultats financiers importants, alors que la troisième classe a une solvabilité élevée tout en prélevant peu de cotisations. Un quatrième groupe rassemble des mutuelles, qui malgré des niveaux de prestations plus faibles que la moyenne du secteur, ont des résultats également inférieurs à celle-ci. C'est également par des prestations en général peu élevées que le cinquième groupe s'assure une rentabilité de bon niveau, un dernier petit groupe connaissant, quant à lui, des difficultés financières.
Depuis 1995 on constate, par ailleurs, une diminution de la rentabilité moyenne des mutuelles qui reflète toutefois une dispersion accrue de leurs performances économiques.