Environ la moitié des Français anticipe une évolution à la baisse du niveau de vie relatif des retraités comparé à celui de l'ensemble de la population. Une proportion similaire des personnes d'âge actif pense que sa situation de futur retraité sera moins favorable que celle des retraités actuels, surtout les femmes et les employés.
En 2002, les préférences sur les solutions possibles pour « préserver le système de retraite par répartition » se partagent entre l'allongement de la durée de cotisation, le recul de l'âge légal et l'augmentation des cotisations, un accord se faisant pour écarter la réduction directe des pensions. L'allongement de la durée de cotisation est plus souvent mentionné lorsque l'âge souhaité de départ en retraite est plus tardif.
L'assouplissement des règles de départ recueille un très large assentiment tandis qu'environ une personne sur deux souhaite un complément d'assurance individuel au système par répartition. Enfin, si une nette majorité estime que l'âge de départ doit dépendre de l'âge d'entrée dans la vie active, la pénibilité des conditions de travail justifie, pour les trois quarts des Français, une différenciation des conditions de départ.