Résumé
Jeune et féminine, la population bénéficiaire de la CMU, début 2000, est plutôt issue des milieux ouvrier et employé et compte une forte proportion de chômeurs. Elle a également un niveau d'études inférieur à celui de la population disposant de moins de 3 500 F par mois par unité de consommation. Au premier trimestre 2000, la montée en charge de la CMU n'était bien évidemment pas terminée.
Parmi les personnes disposant de moins de 4 500 F par mois, seule la moitié pensait y avoir droit. Parmi ces dernières, les deux tiers seulement déclaraient avoir l'intention de faire une demande. Cette intention était principalement liée au fait d'avoir renoncé aux soins au cours de l'année passée, ce qui renforce probablement le besoin ressenti d'accès aux soins.