Résumé
Les 3 200 patients présentant une affection à VIH, présents à l'hôpital « un jour donné », sont, pour plus de la moitié, pris en charge dans le cadre de consultations externes, un sur cinq étant en hospitalisation de jour et un quart en hospitalisation complète.
Ils ne représentent pas directement les personnes atteintes du VIH dans la mesure où cet échantillon surreprésente ceux qui demandent une prise en charge suivie.
Leurs caractéristiques sont toutefois intéressantes à analyser :
71 % des patients sont des hommes. Le groupe de contamination hétérosexuelle prédomine (34 %), devant le groupe de contamination homosexuelle (32 %) et celui des usagers de drogues injectables (22 %).
Le mode de prise en charge est lié à la fois au stade clinique et aux caractéristiques sociales des patients : l'hospitalisation complète est plus probable si leur logement est précaire, leur emploi peu stable, leur niveau d'études faible.
Les patients ont, dans l'ensemble, un faible niveau d'emploi et, particulièrement, d'emploi stable (40 % des patients de 25 à 50 ans contre 73 % dans la population générale).
Un patient masculin sur deux déclare un revenu principal lié à l'emploi (deux sur cinq pour les femmes). Pour un quart des patients, le revenu principal est constitué d'allocations, d'invalidité ou d'adulte handicapé.
Ressort également une fragilité sociale particulière des personnes infectées par voie d'injection de drogues, mais aussi de celles à faible niveau d'études.
Ils ne représentent pas directement les personnes atteintes du VIH dans la mesure où cet échantillon surreprésente ceux qui demandent une prise en charge suivie.
Leurs caractéristiques sont toutefois intéressantes à analyser :
71 % des patients sont des hommes. Le groupe de contamination hétérosexuelle prédomine (34 %), devant le groupe de contamination homosexuelle (32 %) et celui des usagers de drogues injectables (22 %).
Le mode de prise en charge est lié à la fois au stade clinique et aux caractéristiques sociales des patients : l'hospitalisation complète est plus probable si leur logement est précaire, leur emploi peu stable, leur niveau d'études faible.
Les patients ont, dans l'ensemble, un faible niveau d'emploi et, particulièrement, d'emploi stable (40 % des patients de 25 à 50 ans contre 73 % dans la population générale).
Un patient masculin sur deux déclare un revenu principal lié à l'emploi (deux sur cinq pour les femmes). Pour un quart des patients, le revenu principal est constitué d'allocations, d'invalidité ou d'adulte handicapé.
Ressort également une fragilité sociale particulière des personnes infectées par voie d'injection de drogues, mais aussi de celles à faible niveau d'études.