Résumé
En 2008, plus de trois médecins sur quatre déclarent participer à des sessions collectives de formation médicale continue. Leur implication dans l'évaluation des pratiques professionnelles, dont l'organisation sur le terrain n'est pas achevée, est plus faible : seul un médecin du panel sur trois l'a déjà réalisée et, parmi les autres, un sur trois se dit prêt à s'y engager. Les six pathologies sélectionnées dans l'enquête pour tester l'utilisation des recommandations de bonne pratique concernaient l'asthme, l'hypertension artérielle, les anomalies lipidiques ou dyslipidémies (cholestérol, triglycéride), la migraine, la dépression et l'obésité du sujet jeune. Près de neuf médecins sur dix déclarent utiliser au moins l'une de ces recommandations. Mais seul un médecin du panel sur dix connaissait et utilisait les six. Les plus connues et utilisées concernent les dyslipidémies et les moins sollicitées, l'obésité du sujet jeune. L'analyse des opinions des médecins sur les RBP permet d'identifier trois groupes : les médecins « faiblement adhérents », ceux « moyennement adhérents » et ceux, majoritaires, « fortement adhérents », qui sont plutôt des hommes jeunes, exerçant en cabinet de groupe et recevant peu de visiteurs médicaux.