Résumé
Dans le domaine médical les systèmes de signalement sont jugés utiles pour identifier, analyser et réduire le risque de survenue d’événements indésirables graves (EIG). Cet article présente l’analyse d’une revue de 193 références auxquelles s’ajoutent les informations issues de contacts directs et de visites in situ, en particulier aux États-Unis et au Royaume-Uni. Ces systèmes ont deux objectifs majeurs : une fonction de veille et d’alerte centralisée des risques et une fonction d’exemplarité locale et de vecteur de changement de la culture de sécurité des professionnels de santé.
Les systèmes de signalement se répartissent en trois grandes classes. La classe I regroupe les systèmes passifs reposant sur la déclaration des acteurs médicaux, la classe II les systèmes passifs reposant sur la déclaration des patients et la classe III rassemble les systèmes actifs fondés sur l’analyse de dossiers ou de traces électroniques.
Les systèmes de classe I ont un bilan mitigé en raison d’une sous déclaration massive ; quatre raisons de cette sous déclaration ont été identifiées : définition trop floue, protection incertaine, acculturation insuffisante, mauvaise ergonomie des systèmes de signalement. On leur reconnaît cependant l’avantage de contribuer à installer une culture de sécurité, particulièrement pour les systèmes ouverts de déclaration volontaire.
Les systèmes alternatifs de classe II et III permettent une analyse plus exacte du risque, et donc un pilotage plus correct des actions à entreprendre. Mais leur maturité est loin d’être acquise. Ils représentent cependant un futur probable pour une véritable évaluation épidémiologique des événements indésirables liés aux soins.
Les systèmes de signalement se répartissent en trois grandes classes. La classe I regroupe les systèmes passifs reposant sur la déclaration des acteurs médicaux, la classe II les systèmes passifs reposant sur la déclaration des patients et la classe III rassemble les systèmes actifs fondés sur l’analyse de dossiers ou de traces électroniques.
Les systèmes de classe I ont un bilan mitigé en raison d’une sous déclaration massive ; quatre raisons de cette sous déclaration ont été identifiées : définition trop floue, protection incertaine, acculturation insuffisante, mauvaise ergonomie des systèmes de signalement. On leur reconnaît cependant l’avantage de contribuer à installer une culture de sécurité, particulièrement pour les systèmes ouverts de déclaration volontaire.
Les systèmes alternatifs de classe II et III permettent une analyse plus exacte du risque, et donc un pilotage plus correct des actions à entreprendre. Mais leur maturité est loin d’être acquise. Ils représentent cependant un futur probable pour une véritable évaluation épidémiologique des événements indésirables liés aux soins.