Résumé
L’enquête sur la santé et les soins médicaux, réalisée en 2003 par l’Insee, permet de retracer les « épisodes de soins » suivis par les patients avant la mise en place de la réforme de l’assurance-maladie, qui prévoit l’instauration d’un parcours de soins.
Comme en 1991, 71% des premiers recours au médecin s’effectuaient à la date de l’enquête chez un généraliste, et 29% chez un spécialiste. Il s’agit dans 15% des cas de spécialités dont l’accès a été réglementé par la réforme de 2004, principalement la dermatologie, la chirurgie et la cardiologie, tandis que 14% des premiers recours concernent des spécialités « à accès libre », comme la gynécologie, l’ophtalmologie et la pédiatrie. Seuls 2% des épisodes de soins donnaient lieu en 2003 à l’enchaînement d’une consultation d’un généraliste puis d’un spécialiste dans les 15 jours qui suivent. Un mauvais état de santé ou la survenue d’une maladie motive le plus souvent un premier recours au médecin généraliste. L’existence d’une affection de longue durée favorise, quant à elle, une première consultation chez un spécialiste à accès réglementé, qui concerne aussi davantage les adultes d’âge actif.
Les cadres consultent plus souvent d’abord un spécialiste. Les premiers et deuxièmes recours au spécialiste augmentent également avec le niveau d’études et de revenu.
En revanche, le bénéfice d’une couverture complémentaire n’influe pas, au-delà du déclenchement même de l’épisode de soins, sur la trajectoire suivie ensuite par le patient.
Comme en 1991, 71% des premiers recours au médecin s’effectuaient à la date de l’enquête chez un généraliste, et 29% chez un spécialiste. Il s’agit dans 15% des cas de spécialités dont l’accès a été réglementé par la réforme de 2004, principalement la dermatologie, la chirurgie et la cardiologie, tandis que 14% des premiers recours concernent des spécialités « à accès libre », comme la gynécologie, l’ophtalmologie et la pédiatrie. Seuls 2% des épisodes de soins donnaient lieu en 2003 à l’enchaînement d’une consultation d’un généraliste puis d’un spécialiste dans les 15 jours qui suivent. Un mauvais état de santé ou la survenue d’une maladie motive le plus souvent un premier recours au médecin généraliste. L’existence d’une affection de longue durée favorise, quant à elle, une première consultation chez un spécialiste à accès réglementé, qui concerne aussi davantage les adultes d’âge actif.
Les cadres consultent plus souvent d’abord un spécialiste. Les premiers et deuxièmes recours au spécialiste augmentent également avec le niveau d’études et de revenu.
En revanche, le bénéfice d’une couverture complémentaire n’influe pas, au-delà du déclenchement même de l’épisode de soins, sur la trajectoire suivie ensuite par le patient.