Résumé
Les espérances de vie à la naissance et à 65 ans continuent de progresser en Europe. La France fait partie des pays où les femmes vivent le plus longtemps (84,8 ans), les hommes se situant dans la moyenne (78,2 ans). L’espérance de vie à 65 ans est en revanche la plus élevée, tant pour les femmes (22,8 ans) que pour les hommes (18,6 ans).
Revers de la longévité, les femmes passent plus de temps avec des incapacités, dans un contexte d’isolement social plus marqué, soulignant l’importance des prises en charge sanitaires et sociales des maladies chroniques.
Pour les hommes, le décalage observé entre les résultats très favorables de l’espérance de vie après 65 ans et ceux moins bons de l’espérance de vie à la naissance s’explique en partie par le poids des décès prématurés et souligne la nécessité de renforcer les politiques publiques de prévention et de promotion de la santé.
Par catégorie sociale, les écarts d’espérance de vie à 35 ans sont également très marqués. Ils témoignent des effets combinés de comportements de santé, de niveaux d’exposition à des risques environnementaux et de conditions de travail différenciés entre groupes sociaux et soulignent l’intérêt d’une approche démographique et sociale dans l’analyse de l’état de santé de la population.
Revers de la longévité, les femmes passent plus de temps avec des incapacités, dans un contexte d’isolement social plus marqué, soulignant l’importance des prises en charge sanitaires et sociales des maladies chroniques.
Pour les hommes, le décalage observé entre les résultats très favorables de l’espérance de vie après 65 ans et ceux moins bons de l’espérance de vie à la naissance s’explique en partie par le poids des décès prématurés et souligne la nécessité de renforcer les politiques publiques de prévention et de promotion de la santé.
Par catégorie sociale, les écarts d’espérance de vie à 35 ans sont également très marqués. Ils témoignent des effets combinés de comportements de santé, de niveaux d’exposition à des risques environnementaux et de conditions de travail différenciés entre groupes sociaux et soulignent l’intérêt d’une approche démographique et sociale dans l’analyse de l’état de santé de la population.