Résumé
En 2001, le revenu de l'activité libérale des omnipraticiens a connu une croissance de +0,4 % en euros constants, avec une forte variabilité d'une année sur l'autre depuis 1997, la croissance annuelle moyenne s'établissant à 1,8 % depuis cette date. L'alternance semble s'être poursuivie en 2002, avec une forte augmentation des honoraires des omnipraticiens, dont les revalorisations tarifaires intervenues au cours de l'année 2002 sont, avec les dépassements, en partie la cause. Pour les spécialistes en revanche, la croissance du revenu libéral réel en 2001 est restée, en moyenne, équivalente à la croissance annuelle observée de 1997 à 2000, soit 2 % par an. Au vu des seuls honoraires, elle semble s'accélérer en 2002, en raison notamment de la hausse des dépassements (+20 % en moyenne), ainsi que des revalorisations tarifaires et/ou des changements de nomenclature dont ont bénéficié les pédiatres, les gynécologues, les anesthésistes, les radiologues et les pneumologues.
Pour les radiologues et les cardiologues, des fortes progressions de revenus réels (+3 % et +2,7 %) prolongent en 2001 la tendance nourrie par les hausses d'activité et/ou les mesures de nomenclature intervenues depuis 1997. Les radiologues, seuls spécialistes dont les honoraires ont crû plus vite que les charges, ont depuis 1993 creusé l'écart de revenu les séparant des autres spécialités (181 000 euros contre 87 000 euros en 2001), alors que pour les cardiologues, la tendance à la hausse est plus récente (1997).
Pour les ophtalmologues, les dermatologues, les anesthésistes, les pédiatres et les stomatologues, les croissances sensibles de revenus observées en 2001 pourraient amorcer ou consolider un changement de tendance, qui semble être confirmé par les évolutions des honoraires observées en 2002. Les évolutions de revenus des autres spécialités demeurent plus faibles au cours des années récentes, la psychiatrie, la pédiatrie et la dermatologie restant les spécialités qui ont les revenus libéraux les moins élevés (respectivement 52 000 et 55 000 euros par praticien en 2001).
Pour les radiologues et les cardiologues, des fortes progressions de revenus réels (+3 % et +2,7 %) prolongent en 2001 la tendance nourrie par les hausses d'activité et/ou les mesures de nomenclature intervenues depuis 1997. Les radiologues, seuls spécialistes dont les honoraires ont crû plus vite que les charges, ont depuis 1993 creusé l'écart de revenu les séparant des autres spécialités (181 000 euros contre 87 000 euros en 2001), alors que pour les cardiologues, la tendance à la hausse est plus récente (1997).
Pour les ophtalmologues, les dermatologues, les anesthésistes, les pédiatres et les stomatologues, les croissances sensibles de revenus observées en 2001 pourraient amorcer ou consolider un changement de tendance, qui semble être confirmé par les évolutions des honoraires observées en 2002. Les évolutions de revenus des autres spécialités demeurent plus faibles au cours des années récentes, la psychiatrie, la pédiatrie et la dermatologie restant les spécialités qui ont les revenus libéraux les moins élevés (respectivement 52 000 et 55 000 euros par praticien en 2001).