L'augmentation soutenue des charges sur la période 1993-2000 a toutefois modéré, pour l'ensemble des spécialités, l'effet favorable de la progression des recettes. En 2000, la croissance du revenu réel a atteint en moyenne 2,7 %, et elle a été plus importante pour toutes les spécialités, à l'exception des anesthésistes et des dermatologues. L'augmentation a été particulièrement forte pour les radiologues mais aussi les pédiatres, pneumologues, gastro-entérologues et cardiologues. Elle s'explique principalement par une activité plus importante qui a globalement compensé la stabilité des tarifs. Cette croissance apparaît toutefois beaucoup plus élevée avec les honoraires « en date de liquidation » qu'« en date de soins », les honoraires de 2001 connaissant ensuite une évolution plus ralentie.