Résumé
L'opinion des Français en matière de protection sociale est régulièrement appréciée au travers de l'enquête barométrique de la Drees. Quatre vagues d'enquêtes, entre 2000 et 2004, permettent ainsi de repérer les évolutions importantes sur différents sujets tels que la santé, le handicap, les politiques familiales ou encore les retraites. Ainsi, si une très grande majorité de Français ont une appréciation favorable de leur état de santé, ils ont une vision plus mitigée de celui de la population en général, et de son évolution. Ce pessimisme est plus fréquent chez les femmes. Celles-ci demeurent également plus attentives que les hommes aux facteurs de maintien en bonne santé, notamment les risques liés à la consommation d'alcool et de tabac. Concernant les risques sanitaires, les Français ont au contraire tendance à se montrer de plus en plus optimistes, même si la préoccupation demeure en ce domaine.
L'opinion selon laquelle le système de santé doit être rationalisé semble se diffuser depuis 2002. L'idée de maîtriser les dépenses de santé progresse, notamment par le contrôle du « nomadisme médical ». Toutefois, l'attachement au monopole de la Sécurité sociale et au système de solidarité actuel est fortement réaffirmé.
En matière de dépendance, de plus en plus de Français souhaitent une prise en charge publique et se disent prêts en même temps à épargner en prévision d'une situation de dépendance. Les solutions envisagées pour faire face à la dépendance varient fortement selon l'âge, la catégorie socioprofessionnelle et la proximité à ce type de situation.
La priorité des politiques familiales reste l'harmonisation entre vie familiale et professionnelle, mais les préoccupations liées au logement des familles et à l'autonomie des jeunes progressent. L'idée d'accorder une priorité aux prestations familiales en faveur des familles modestes est aussi plus souvent mise en avant.
Enfin, l'attachement des Français au système de protection sociale reste élevé et se renforce. Ils estiment ainsi que les dépenses de protection sociale ne sont globalement pas excessives, même si certaines économies sont jugées nécessaires. Ils considèrent également que les services publics du secteur sanitaire et social fournissent des prestations de qualité.
L'opinion selon laquelle le système de santé doit être rationalisé semble se diffuser depuis 2002. L'idée de maîtriser les dépenses de santé progresse, notamment par le contrôle du « nomadisme médical ». Toutefois, l'attachement au monopole de la Sécurité sociale et au système de solidarité actuel est fortement réaffirmé.
En matière de dépendance, de plus en plus de Français souhaitent une prise en charge publique et se disent prêts en même temps à épargner en prévision d'une situation de dépendance. Les solutions envisagées pour faire face à la dépendance varient fortement selon l'âge, la catégorie socioprofessionnelle et la proximité à ce type de situation.
La priorité des politiques familiales reste l'harmonisation entre vie familiale et professionnelle, mais les préoccupations liées au logement des familles et à l'autonomie des jeunes progressent. L'idée d'accorder une priorité aux prestations familiales en faveur des familles modestes est aussi plus souvent mise en avant.
Enfin, l'attachement des Français au système de protection sociale reste élevé et se renforce. Ils estiment ainsi que les dépenses de protection sociale ne sont globalement pas excessives, même si certaines économies sont jugées nécessaires. Ils considèrent également que les services publics du secteur sanitaire et social fournissent des prestations de qualité.